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CONNEXION-RESSOURCES

L'insertion au service des entreprises

Les séances de médiation animale

La médiation animale, ou plus justement nommée intervention éducative assistée par l’animal, a été mise en place en octobre 2021 au sein de Connexion-Ressources. L’animal, dans le cadre de la mesure 360°, est un chien qui joue un rôle de médiateur permettant aux participants d’atteindre les objectifs définis. Le chien peut jouer un rôle actif, travail direct avec le participant, ou passif en tant que support émotionnel, par exemple lors de discussions difficiles avec l’intervenant. Cynthia Issa, éducatrice chez Connexion-Ressources, nous présente cette activité enrichissante, accompagnée de Nina, qui nous donnera une vision de son expérience en tant que participante.

De quelle manière débutez-vous les suivis ?

Cynthia Issa, éducatrice : Une première rencontre est fixée en présence du participant, du chien et de moi en tant qu’intervenante. C’est l’occasion pour le participant de rencontrer le chien et de lui présenter le déroulement du suivi. Un suivi en médiation animale est composé de 5 séances hebdomadaires de 1h à 2h en extérieur. Si la personne est intéressée à débuter cet accompagnement à l’issu de la première rencontre avec le chien, nous fixons des objectifs SMART, Spécifiques-Mesurables-Atteignables-Réalistes-Temporels, qui seront évalués au terme des 5 séances.

Comment s’est passé votre première rencontre avec Gaïa ?

Nina, participante : Ma première rencontre avec Gaïa s’est très bien passée. Je me suis sentie à l’aise et ça m’a fait plaisir de la rencontrer.

Quelles sont les problématiques qui peuvent être abordées via la médiation animale ?

Cynthia Issa : En travail actif, différentes problématiques peuvent être abordées telles que l’affirmation de soi, la confiance en soi, l’image de soi, la gestion des émotions, ou encore la persévérance. En travail passif, le chien est davantage perçu comme un support émotionnel qui facilite le dialogue, soutient les participants face à des émotions importantes, ou encore leur permet de se rendre dans des lieux où ils n’auraient pas osé aller sans la présence du chien.

Avez-vous un objectif que vous souhaitez atteindre au travers de la médiation animale ?

Nina : Je n’ai pas forcément d’objectifs très précis actuellement. Je souhaite surtout prendre confiance en moi et en mes capacités.

Gaïa joue-t’elle un rôle prédéfini et suscite-elle parfois de l’appréhension auprès des participants ?

Cynthia Issa : En travail actif, le rôle du chien est prédéfini. En travail passif, je laisse tant le participant que le chien interagir selon leurs besoins sur le moment. Jusqu’à présent, deux jeunes ont souhaité accéder à la médiation animale parce qu’ils souffraient de cynophobie et voulaient travailler cette peur. Après une phase d’adaptation, ils ont tous les deux été capables d’interagir avec le chien, sous forme de caresses ou de promenades en laisse. Le chien étant formé comme chien de thérapie, il sait s’adapter selon les différentes approches des participants et se mettre par lui-même à l’écart s’il sent qu’une personne a peur. De ce fait, personne n’a refusé d’y assister en raison d’appréhension vis-à-vis du chien.

Quel est l’impact de ces séances sur votre chien Gaïa ?

Cynthia Issa : Gaïa peut travailler 1 séance par demi-journée et je vois au maximum 4 participants sur une semaine. L’animal thérapeute est comme une éponge émotionnelle. Chaque suivi lui demande beaucoup d’énergie et de concentration. Parfois, elle termine les séances très fatiguée et d’autres fois plutôt excitée. Il est donc important de la sortir après chaque suivi, afin qu’elle puisse se dépenser et se décharger émotionnellement. Malgré tout, Gaïa aime son travail de chien de médiation. Afin qu’elle puisse différencier les temps de travail de ceux de la vie quotidienne, elle a un matériel spécifique (harnais, jouets) pour se rendre aux séances. Elle vient toujours en battant de la queue et motivée lorsqu’elle me voit préparer ses affaires de travail.

Quel est le moment le plus marquant que vous avez vécu pendant ces séances ?

Nina : Le moment le plus marquant, c’était la première fois que nous avons fait de la marche au pied et qu’elle m’a écoutée tout du long. J’ai réalisé que j’avais les capacités de pouvoir faire ce que je voulais.

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