Nouveauté, les ateliers LinkedIn destinés aux bénéficiaires de la mesure Pro-Interim

A l’heure où le marché de l’emploi évolue rapidement, la présence en ligne devient incontournable pour certaines professions. De nombreuses personnes de plus de 45 ans se retrouvent donc face à un défi : comment se rendre visibles sur des plateformes comme LinkedIn, souvent associées aux plus jeunes ?
Madame Julie Dizerens, conseillère en placement chez Connexion-Ressources, a mis sur pied un atelier spécialement dédié à ce public, c’est-à-dire aux bénéficiaires de la mesure Pro-Interim destinée aux personnes de plus de 45 ans. L’objectif est d’aider ces professionnel-le-s à faire leurs premiers pas sur LinkedIn, à mettre en valeur leur parcours et à prendre confiance dans leurs compétences pour gérer ce réseau social. Nous lui avons posé quelques questions pour mieux comprendre les enjeux de cet atelier. Il sera dorénavant organisé trois fois par année, selon les besoins des participant-e-s.
Quelles sont les différents thèmes abordés lors de cet atelier ?
Julie Dizerens : Nous avons tout d’abord eu la possibilité d’optimiser le profil LinkedIn des participant-e-s. Le but était qu’ils-elles repartent avec des outils concrets pour savoir comment se créer un réseau sur cette plateforme et avoir un profil le plus complet possible. Après une partie théorique sur ce réseau social, son utilisation et son évolution ces dernières années, j’ai pu passer du temps avec chaque bénéficiaire pour les aider à mettre à jour leur profil afin de leur permettre d’être plus visibles par les recruteurs.
Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les personnes de plus de 45 ans quand elles commencent à utiliser LinkedIn ?
J.D. : Elles ne connaissent pas forcément les codes de la plateforme. Par exemple, comment faire un post de recherche d’emploi pour informer le réseau qu’on est ouvert à de nouvelles opportunités. Souvent, elles ne sont pas conscientes de l’impact d’un profil bien optimisé pour apparaitre dans les recherches des recruteurs.Comment votre atelier aide-t-il à redonner confiance aux personnes qui ne sont pas à l’aise avec les réseaux sociaux ?
J.D. : Nous reprenons les bases, simplement. Elles peuvent également poser toutes leurs questions en temps réel. Le fait de travailler en groupe les aide aussi, je pense, car elles se sentent moins seules.